La parité dans les postes de direction est freinée par les biais inconscients reliés à la maternité
- Amélie Mongrain
- 12 juil. 2024
- 2 min de lecture
85% des mères quittent le marché du travail à temps plein dans les 3 ans suivant la naissance de leur premier enfant.
19% quittent complètement le marché du travail.
C’est ce qu’a démontré une étude menée au UK en 2022 auprès de 848 femmes.
Alors oui, la maternité impacte grandement la carrière des femmes, leur progression et l’atteinte de la parité dans les postes de direction.
Il est temps d’adresser directement ce facteur et d'éliminer nos biais inconscients qui influencent nos décisions.
Parce que
- Tant qu’il y aura un double standard de la parentalité (les attentes envers les mères et les pères ne sont pas de la même ampleur)
- Tant qu’on prendra pour acquis que c’est aux mères de prendre tout le congé parental et de s’occuper majoritairement des responsabilités familiales
- Et tant qu’on aura des cultures d’entreprises qui acceptent que ce soit NORMAL qu’on sacrifie notre conciliation travail-famille plus on monte les échelons
La parité dans les postes de direction sera difficile à atteindre.
Les femmes ne sont pas minoritaires dans les postes de direction parce qu’elles manquent d’ambition ou de leadership.
Mais bien parce qu’elles s’occupent encore majoritairement des responsabilités familiales et qu’on juge que ce soit elles qui doivent le faire.
Et de ce fait, peuvent être discriminées au travail ou non considérées pour une promotion parce qu’elles ne peuvent pas toujours atteindre les attentes de la société, qui sont de prioriser son travail pour monter les échelons jusqu’à un poste de direction.
Je crois que tout le monde bénéficierait d’atteindre la parité dans les postes qui dirigent nos organisations et notre société.
Alors opérons le changement ensemble, et éliminons nos biais inconscients.
